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21 augustus 2020
Au mois de juillet, le pic de l'emploi n'est pas atteint par les étudiants qui travaillent. C'est ce que démontrent les chiffres de SD Worx, un prestataire de services RH. Le plus grand calculateur de salaires en Belgique enregistre près d'un quart d'emplois étudiants en moins au cours du premier semestre 2020 (de janvier à juillet), ce chiffre atteignant même 62 % pour le seul mois de juillet. Les secteurs les plus touchés sont ceux qui ont souvent recours à des étudiants pendant les mois d'été, notamment l’horeca.
Les mois d'été sont traditionnellement les mois où les étudiants travaillent le plus, avec plus de 50 000 emplois en juillet en 2019. Mais le pic ne sera pas atteint cette année. En juillet 2020, ce chiffre est tombé à un peu plus de 20 000 emplois pour les étudiants, soit 62 % de moins qu'en juillet 2019. C'est ce qui ressort des données salariales de SD Worx.
Les secteurs qui dépendent des étudiants pendant les mois d'été connaissent un sévère déclin. L'horeca enregistre une baisse de 41 % des emplois pour les étudiants. Bart Pollentier, directeur du centre de connaissances de SD Worx : " Nous constatons une forte baisse de l'emploi étudiant dans tous les secteurs. Cela est dû à l'impact du coronavirus sur l'emploi. Le secteur de l'hôtellerie et de la restauration, par exemple, a connu des moments difficiles et peine encore à faire face à la fermeture obligatoire en mars, avril et mai. Par conséquent, ils peuvent à peine employer leur propre personnel et ne peuvent pas se permettre de travailleurs supplémentaires".
Fait remarquable, le commerce de gros et de détail est resté stable tout au long de la crise en termes d'emplois étudiants, et a même enregistré une croissance de 5 % poursuit Bart Pollentier : "On constate tout de même une baisse pendant les grandes vacances, avec 30 % d'emplois en moins en juillet 2020 qu'en juillet 2019. Nous pouvons peut-être l'expliquer par l'effervescence des grands magasins pendant les mois de mars et d'avril. Que cela soit dû à une sous-traitance des postes vacants ou à une sous-traitance des candidats, nous ne pouvons pas le déterminer à partir de nos chiffres".
"On peut supposer que les rayons ont dû être remplis, les chariots désinfectés et la pression de travail était très élevée en mars/avril. Nous constatons maintenant que le calme est revenu et que les travailleurs supplémentaires sont superflus. Ce ne sont bien sûr que des hypothèses et nous ne pouvons pas les étayer avec nos chiffres", remarque Bart Pollentier, directeur du centre de connaissances de SD Worx.
Partout en Belgique, on constate un déclin, bien qu'il y ait de nettes différences entre la Flandre et la Région de Bruxelles-Capitale, et la Wallonie. Bart Pollentier : "Dans nos chiffres, nous constatons la plus forte baisse en Flandre orientale avec 72 % d'emplois en moins par rapport à la même période l'année dernière. Suivent le Limbourg (68%) et le Brabant flamand (65%). Anvers suit également de près avec 62,2 %. La Flandre occidentale, une région où le tourisme côtier est important, connaît un déclin moins marqué avec seulement la moitié des emplois en juillet 2019. La région de Bruxelles-Capitale compte 59,1 % d'étudiants en emploi de moins qu'en juillet dernier. Le Hainaut compte un quart d'étudiants en moins (24%), le Brabant wallon (23%). Namur et Liège ne s'en sortent pas si mal, avec respectivement 14% et 8% d'emplois en moins".
Bart Pollentier, directeur du centre de connaissances de SD Worx, conclut : "Les entreprises traversent une période difficile avec beaucoup d'incertitude. Les étudiants en emploi, en tant que travailleurs flexibles, sont malheureusement les premiers à ne pas être réemployés, surtout lorsqu'il n'y a pas besoin de travailleurs supplémentaires".
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