Visite annoncée ou visite surprise ?
Si l'inspection sociale décide de venir chez vous, vous êtes généralement averti à l'avance. Dans ce cas, il est naturellement plus facile de contrôler les documents standard susmentionnés avant la visite.
Cependant, certaines visites ne sont pas annoncées. À la suite d'une plainte d'un membre du personnel, c'est inévitable. Mais vous pouvez également recevoir une visite inattendue sans pouvoir en déceler la cause. Ces visites sont de plus en plus fréquentes surtout dans les secteurs où il y a relativement beaucoup de travailleurs qui travaillent à temps partiel, comme l'horeca, le retail, la construction ou la coiffure.
Chaque année, l'inspection sociale planifie également des "contrôles sociaux éclair" pour un certain nombre de secteurs spécifiques.Pour 2023, c'est le cas pour les secteurs suivants :
- secteur du transport : février
- secteur de la construction (y compris l’électrotechnique et le secteur du métal) : avril
- secteur horeca : juin
- secteur du nettoyage : août
- secteurs verts : octobre
- secteur de la viande : décembre
Si vous êtes un employeur dans l'un de ces secteurs, il y a de fortes chances qu'un inspecteur vous rende visite cette année.
Quelles peuvent être les conséquences (lourdes) ?
Si le contrôleur détecte des irrégularités, attendez-vous à une régularisation. Cela signifie que la situation sera régularisée avec effet rétroactif, généralement jusqu'à trois ans en arrière. Un exemple : imaginons que le salaire d'un travailleur soit sous le barème depuis cinq ans. L’employeur devra payer immédiatement la différence sur trois ans. Inutile de dire qu'une erreur peut vous coûter cher. En cas de fraude volontaire, cette régularisation peut aller jusqu'à cinq ans.
Quelques points d’attention
Travaillez-vous avec des travailleurs à temps partiel ? Vous pouvez être sûr que l'inspecteur met les horaires et les conditions de travail sous le microscope, et qu'il vérifie ensuite si la réalité y correspond. Dans la pratique, les horaires et conditions de travail différents sont courants pour les travailleurs à temps partiel.
L'inspection sociale a également le droit de poser, à vous et à vos employés, un certain nombre de questions. Qu'il s'agisse de questions standard amicales ou d'un entretien approfondi dépend principalement du style de l'inspecteur.
Conseil : restez clair et conci
Il est compréhensible que ce type de contrôle suscite une certaine nervosité. En conséquence, il arrive que les travailleurs ou les responsables RH parlent de manière très franche, par exemple concernant les cotisations ONSS ou les avantages extra-légaux. Ce sont là des matières sur lesquelles le contrôleur n'aura probablement pas posé de questions mais qui pourrait lui mettre la puce à l'oreille. Suite à quoi l'entreprise en question aura droit à court terme à une visite de l’ONSS ou de l’ONEM. En résumé : répondez de manière claire et concise à chaque question, sans donner d'informations qui n'ont pas été demandées.
Le soutien est la meilleure préparation
Pour jouer la carte de la sécurité, faites appel à SD Worx. Lors d'un legal scan, nous vérifierons dans quelle mesure votre entreprise est prête pour un contrôle. Notre consultant parcourra tous les documents et abordera les questions que pose un inspecteur social. Vous aurez ainsi une idée claire des opportunités et des risques juridiques et financiers. Par ailleurs, nous pouvons vous encadrer lors d'une visite annoncée de l'inspection sociale. Vous ne serez ainsi pas seul. Au besoin, nous nous chargerons des rectifications après le contrôle.
Ou lancez-vous vous-même avec notre e-book gratuit. Grâce à ce guide pratique, vous savez exactement ce qu’un inspecteur peut faire et ne pas faire, ce que vous pouvez et devez faire avant la visite et quelles sont les conséquences en cas d'irrégularités.